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IL ÉTAIT UNE FOIS… TOUT SUR MA MÈRE

IL ÉTAIT UNE FOIS… TOUT SUR MA MÈRE

Réalisateur
Antoine de Gaudemar
Auteurs
Antoine de Gaudemar, Serge July, Marie Genin
Image Hervé Lodé, Emmanuelle Collinot, Federico Bracken, Gary Rogers
Son Thierry Blandin, Fernando Soldevilla, Pedro Toribo
Montage Isabelle Martin, Barbara Bascou
Durée
52 minutes
Format
HDCam, 16/9e
Versions
Française, anglaise
Copyrights
Folamour – ARTE France – 2012
Diffuseurs
Arte France

Intervenants : 

  • Pedro ALMODOVAR, réalisateur
  • Penélope CRUZ, actrice, rôle Soeur de Rosa
  • Agustin ALMODOVAR, frère et producteur de Pedro
  • Cecilia ROTH, actrice, rôle de Manuela
  • Marisa PAREDES, actrice, rôle de Huma
  • Esther GARCIA, directrice de production
  • Antonia SAN JUAN, actrice, rôle de Agrado
  • Didier ERIBON, sociologue

Histoire d’un film : Une infirmière madrilène part à la recherche du père de son fils, mort accidentellement à 17 ans. Elle le retrouve à Barcelone, en transsexuel prostitué atteint du sida. Galerie de portraits de femmes, affrontant seules la vie et son cortège de drames face à des hommes absents, inconsistants ou qui ont décidé de changer de sexe, ce film est le treizième de Pedro Almodovar qui reçoit en 1999 le prix de la mise en scène à Cannes et l’Oscar du meilleur film étranger.

Histoire d’une époque : Libération des mœurs et explosion culturelle ont transformé en vingt ans la vieille Espagne franquiste en pays ultra moderne, dont Barcelone, après la movida madrilène, est devenue le symbole: capitale de la nuit mais aussi de la drogue et de la prostitution. Almodovar aborde aussi la question très actuelle du genre et de l’identité sexuelle : pour lui, en chaque homme se cache une femme, et le sexe, comme la famille, ne sont pas qu’affaire de biologie.

Histoire d’un cinéaste : En 1999, Pedro Almodovar a 50 ans. Né dans un village de la Manche, il débarque à Madrid à 18 ans, sans diplôme et sans argent, avec le projet de faire du cinéma. Longtemps employé du téléphone, il chante dans un groupe punk et réalise romans-photos et courts-métrages underground avant de tourner son premier long-métrage en 1980. Auteur prolifique, il affiche une esthétique métissée et colorée, marquée par son goût du mélodrame et des problématiques du temps, et symbolise rapidement l’avant-garde de l’Espagne nouvelle.