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CULTE! TÉLÉ: LA LOI DES SÉRIES

CULTE! TÉLÉ: LA LOI DES SÉRIES

Réalisateur Daniel Ablin
Auteurs
Serge July & Antoine de Gaudemar
Image Eric Genillier
Son Thierry Blandin, Philippe Benoist, Joël Flescher
Montage Sylvie Crépel
Durée
52 minutes
Format
HD Cam, 16/9e
Version
française
Copyrights
Folamour – 2014
Diffuseur
France 5

Intervenants :

  • Frédéric LAVIGNE, directeur artistique du festival « SERIES MANIA »
  • Dan ATTIAS, réalisateur
  • Frédéric MARTEL, sociologue, auteur de « MAINSTREAM »
  • David JACOBS, créateur de « DALLAS »
  • Olivier SZULZYNGER, scénariste, directeur d’écriture de « PLUS BELLE LA VIE »
  • Agnieszka HOLLAND, réalisatrice
  • Marjolaine BOUTET, spécialiste des séries, enseignante à la Femis

Autrefois réservée à une élite, la culture est aujourd’hui une industrie puissante, mondialisée, massive. De best seller en blockbuster, de nombreuses créations font désormais partie de l’imaginaire collectif. Elles sont devenues culte. La série documentaire « Culte » raconte en quatre épisodes le destin de quatre productions fondatrices de cette culture populaire de masse : Mario Bros. et les jeux vidéo, le premier concert outdoor de Johnny Hallyday et les concerts géants, les sérigraphies Marilyn d’Andy Warhol et le pop art, Dallas et les séries télévisées.

 

En 1978, CBS diffuse le premier épisode de « Dallas ». Jusqu’à son arrêt en 1991, 357 épisodes de cette série seront regardés par des centaines de millions de téléspectateurs à travers 97 pays. Sur fond de crise pétrolière et de libéralisme reaganien, cette saga sans fard de deux grandes familles texanes et rivales symbolise dans le monde entier la puissance du capitalisme américain. Par son style, ses innovations et ses produits dérivés, « Dallas » marque aussi un tournant décisif dans l’histoire des séries télévisées.

Aujourd’hui, des croque-morts de « Six Feet Under » aux survivants de « Lost », en passant par les flics de « The Wire » et les robots de « Real Humans », les séries télévisées sont aujourd’hui les blockbusters du petit écran. Elles sont devenues un genre à part entière et le cœur névralgique de l’industrie audiovisuelle, drainant les meilleurs talents, les meilleures audiences, et les plus grosses ressources publicitaires. Le phénomène ne concerne pas que les séries américaines, aussi dominatrices soient-elles. Le monde entier s’est mis à fabriquer des séries, en Europe, en Amérique latine, au Moyen-Orient, en Asie. A peine diffusées sur le petit écran, elles sont déjà sur internet, on les regarde où et quand on veut, à toute heure du jour et de la nuit. L’addiction touche tous les milieux et tous les âges. C’est une déferlante mondiale qui secoue la télévision traditionnelle, remet en cause jusqu’à la façon de la regarder et menace même la suprématie du cinéma hollywoodien.